Enjeux : Droits (Bons soins), Handicap, Autochtone


Le directeur d’un foyer de groupe a communiqué avec nous à propos d’une jeune autochtone ayant des besoins particuliers qui était sous la garde du foyer depuis sept ans. Le 18e anniversaire de naissance de la jeune approchait, et le directeur s’inquiétait parce que rien n’avait été fait pour assurer sa transition vers des services de soutien pour adultes par un aiguillage vers les Services de l’Ontario pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Normalement, nous a-t-il dit, c’est un(e) chargé(e) de cas de la société d’aide à l’enfance qui s’en occupe, et le processus commence à 16 ans.

Nous nous sommes adressé(e)s à l’organisme autochtone de bien-être de l’enfance, de la jeunesse et de la famille responsable de la jeune pour apprendre qu’il venait tout juste de lui affecter un(e) chargé(e) de cas et n’avait pas préparé de plan de transition vers les services pour adultes.

Résultat : La direction du service de l’organisme de bien-être s’est engagée à revoir le plan de transition de la jeune et à répondre à ses besoins médicaux, car elle avait entre autres besoin d’un appareil auditif, de lunettes et d’un appareil orthopédique. Nous avons fait un suivi auprès de la jeune et obtenu confirmation qu’elle avait reçu son appareil auditif, commencé un traitement d’orthodontie et déménagé dans un foyer pour adultes tout en gardant contact avec son ancien foyer de groupe.