Un étudiant étranger dont l’inscription dans une université ontarienne dépendait du permis de travail fédéral de son père a eu besoin de notre aide quand la prolongation de ce permis s’est trouvée retardée. Si son père ne pouvait pas produire un permis de travail valide, l’université lui facturerait alors les droits de scolarité d’un étudiant étranger au lieu des droits de scolarité applicables aux étudiant(e)s ontarien(ne)s. L’étudiant possédait pourtant une lettre des autorités canadiennes d’immigration confirmant le statut de son père et la décision à venir concernant son permis de travail, mais l’université l’a rejetée.

Résultat : Quand nous sommes intervenu(e)s et avons expliqué qu’Immigration Canada était à l’origine du retard, l’université a accepté la lettre comme preuve du statut de l’étudiant en Ontario. Ses droits de scolarité ont alors été revus à la baisse, passant du tarif des étudiant(e)s étranger(ère)s (environ 30 000 $) au tarif ontarien (quelque 3 000 $) pour la session à venir. Ce changement a concrètement profité à cinq autres étudiant(e)s dans la même situation, l’université ayant pris les devants pour les informer qu’elle accepterait une lettre d’attestation au lieu d’un permis de travail à jour.