Conclusion de l’Ombudsman : le Ministère avait les mains liées par les lourdeurs de sa propre bureau

Conclusion de l’Ombudsman : le Ministère avait les mains liées par les lourdeurs de sa propre bureaucratie

septembre 1, 2005

1 septembre 2005

Obscurcissement, erreurs, excuses et omissions de la bureaucratie, voilà quelques-unes des critiques que l’Ombudsman André Marin a adressées aux responsables du ministère de la Santé et des Soins de longue durée dans son rapport intitulé « De l’espoir au désespoir ».

TORONTO (1er septembre 2005) – Obscurcissement, erreurs, excuses et omissions de la bureaucratie, voilà quelques-unes des critiques que l’Ombudsman André Marin a adressées aux responsables du ministère de la Santé et des Soins de longue durée dans son rapport intitulé « De l’espoir au désespoir ».

Après une enquête de 35 jours menée par l’Équipe d’intervention spéciale de l’Ombudsman (EISO) sur le refus du gouvernement provincial à financer un médicament d’importance vitale pour un adolescent de Barrie, Christopher Comeau-D’Orsay, l’Ombudsman a rendu public un rapport de 40 pages aujourd’hui. Le rapport a pris à partie le ministère de la Santé et des Soins de longue durée sur plusieurs points, concluant que sa conduite avait été déraisonnable, injuste, oppressive et erronée.

Christopher Comeau-D’Orsay, âgé de 17 ans, souffre d’une maladie dégénérative mortelle très rare, connue sous le nom de maladie de Batten CLN1. Le rapport de l’Ombudsman a conclu que les réponses faites par le Ministère aux requêtes de financement du Cystagon pour Christopher étaient confuses et léthargiques. De plus, le rapport a montré que les responsables du ministère de la Santé et des Soins de longue durée avaient fait barrage pour lui refuser l’aide qu’il aurait dû recevoir si les programmes du Ministère avaient fonctionné comme ils le devaient.

« Au lieu de choisir de venir en aide à Christopher, le Ministère s’est lié lui-même les mains pendant des années en faisant passer ses programmes avant le public », a dit M. Marin. « La famille de Christopher a vécu un exercice de futilité bureaucratique comme aucun Ontarien ne devrait jamais en faire l’expérience. J’ai présenté trois recommandations au ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour régler ce cas. »

M. Marin a ajouté : « Le dernier chapitre de cette horrible saga a été écrit au début de cette semaine, et l’histoire se termine bien. J’ai le plaisir d’annoncer que le Ministère a accepté toutes nos conclusions et recommandations, et qu’il les mettra en œuvre immédiatement. Malgré tous les tourments et tribulations que la famille Comeau-D’Orsay a vécus pendant des années, le sous-ministre et le ministre ont répondu à l’appel de mon bureau et je les félicite de leur leadership dans cette affaire importante. »


Pour plus de renseignements, communiquer avec :
Gail Scala, Chef de service, Communications
Ombudsman Ontario
416 586-3402